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From the magazine SZK-RSDC 1/2024 | S. 3-4 The following page is 3

En quête d’une compréhension commune de la théorie du préjudice

Chères amies et amis du droit des cartels,

Les prohibitions cartellaires ne sont (bien entendu) pas une fin en soi, mais servent la protection de la concurrence. La protection de la concurrence n’est (elle non plus) pas une fin en soi, mais encourage dans la plupart des cas la prospérité. L’encouragement de la prospérité a lieu lorsque la concurrence engendre un rapport qualité-prix plus efficace que les formes de coopération. Il est ainsi clair : le droit des cartels ne doit prohiber un comportement économique que sur la base d’une théorie économique du préjudice. En revanche, un débat doit avoir lieu sur la controverse de savoir jusqu’à quel point le législateur doit formuler des interdictions formelles issues de théories du préjudice de portée générale ou exiger de l’autorité de la concurrence la preuve de théories du préjudice se fondant sur le cas d’espèce. Le législateur devrait en conséquence clarifier la question suivante :

Faut-il…

[…]